Le KMSKA est le premier musée européen qui rend un chef-d'œuvre accessible au public grâce aux Art Security Tokens

COMMUNIQUE DE PRESS - Le 27 avril 2022

Devenez « copropriétaire » d'un chef-d'œuvre à partir de 150 euros

Le Musée Royal des Beaux-Arts Anvers (KMSKA) est le premier musée d’Europe à tirer parti d'une méthode de financement innovante pour enrichir sa collection. Dès le 27 avril, vous pourrez acheter une part virtuelle d'un chef-d'œuvre par le biais d’une offre en Art Security Tokens. Les amateurs d'art et le grand public pourront ainsi devenir « copropriétaires » du Carnaval de Binche de James Ensor. Le musée enrichit ainsi sa collection, tout en offrant à chacun la possibilité d'investir dans l'art. L'œuvre sera, en outre, exposée dès la réouverture du musée, le 24 septembre 2022, ce qui permettra à chaque visiteur de l’admirer.

À l'approche de sa grande réouverture, le KMSKA est le premier musée d’Europe à organiser une offre en Art Security Tokens, avec le concours de la plateforme Rubey. L’offre porte sur la « tokenisation » du Carnaval de Binche d'Ensor. Concrètement, l'œuvre est virtuellement divisée en un grand nombre de parts égales. Chacune de ces parts virtuelles ou « Art Security Tokens » est porteuse de droits financiers sur le tableau, qui fait office de gage. Ces Art Security Tokens sont proposés à la vente et permettent d’investir dans une part de l'œuvre dès 150 €.

Investir dans l'art n'est pas neuf. Les investisseurs qui acquièrent une œuvre d'art de qualité muséale la conserve toutefois généralement dans un coffre-fort. Le KMSKA adopte, en revanche, une autre approche et utilise cette manière innovante d'investir pour démocratiser l'art. Non seulement en maintenant résolument le prix d'entrée des Art Security Tokens au plus bas niveau et en donnant ainsi à chacun la possibilité d'investir dans une œuvre d'art de qualité muséale, mais aussi en exposant l'œuvre d'Ensor après l’offre et en la rendant ainsi accessible à tous les visiteurs. 

« Le ‘Topstukkenfonds’ du gouvernement flamand soutient les musées pour l'acquisition et la restauration de pièces de collection », déclare Jan Jambon, ministre-président du gouvernement flamand. « L'art est cependant très recherché et même pour un gouvernement, il n'est pas toujours simple de jouer à armes égales sur le marché international de l'art. Nous saluons donc vivement l'initiative du KMSKA et de la plateforme Rubey. En investissant dans leur collection de cette manière innovante, le KMSKA et la plateforme Rubey écrivent l'histoire. Ils rendent à nouveau accessible au public le patrimoine privé et font en sorte que tout le monde puisse investir dans une œuvre de premier plan. Un bel exemple de partenariat public-privé. »

Gestion des collections 2.0, dans la tradition du KMSKA

La collaboration du KMSKA avec Rubey est clairement unique. Les investisseurs privés qui contribuent à enrichir les collections des musées ont cependant toujours existé. La famille anversoise Franck a, par exemple, joué un rôle majeur dans la constitution de la collection d'art moderne du musée. Tout comme à l'époque, le KMSKA entend fédérer les amateurs d'art et a trouvé en Rubey le partenaire idéal. Grâce aux fonds récoltés par l'offre en Art Security Tokens, le Carnaval de Binche pourra non seulement être acheté, mais le musée recevra également l'œuvre en prêt à long terme. Chacun pourra ainsi enfin admirer le Carnaval de Binche, un tableau qui fait partie de collections privées depuis de longues années.

Nouvelle forme de community-building

Après plus de dix ans de fermeture, le KMSKA se profilera à nouveau comme un lieu de rencontre chaleureux à Anvers dès sa réouverture. Les Art Security Tokens de Rubey s'inscrivent à merveille dans cette vision. L'idée consiste, en effet, à construire une communauté, même après l'achat des Art Security Tokens, en maintenant une étroite relation avec les investisseurs. Pendant la période entourant la réouverture, le KMSKA invitera notamment tous les détenteurs de jetons à venir admirer en exclusivité l'œuvre dans laquelle ils ont investi. Ils seront, en outre, régulièrement informés de l’actualité de « leur Ensor ». Ils seront ainsi les premiers informés en cas de prêt du tableau à un musée à l'étranger ou de nouvelles avancées scientifiques le concernant.

Luk Lemmens, président du KMSKA, fait part de son enthousiasme : « Le KMSKA sera plus qu'un lieu où l'on expose des œuvres d'art. Nous nous engageons pleinement à faire participer les visiteurs et les détenteurs de jetons à notre collection et à nos activités. Le fait que tout le monde puisse devenir "copropriétaire" du Carnaval de Binche de James Ensor est très particulier. Le KMSKA possédait déjà la plus grande collection Ensor au monde. L'arrivée du Carnaval de Binche renforce encore notre positionnement mondial en tant que centre d'expertise Ensor. »

Art Security Tokens, une révolution sur le marché de l'art

Les Art Security Tokens étant très récents, beaucoup de gens les confondent encore avec les bitcoins ou les NFT (Non-Fungible Tokens ou certificats numériques de propriété non échangeables et non remplaçables). Les Art Security Tokens fonctionnent toutefois sur un marché régularisé, ce qui constitue une différence substantielle. En d'autres termes, l'émission d’Art Security Tokens est soumise à la législation financière. Les investisseurs en Art Security Tokens bénéficient, de ce fait, de la même protection juridique que les investisseurs en actions, obligations ou autres titres. Les bitcoins ou les NFT ne disposent, quant à eux, pas encore d'un cadre juridique clair.

Peter Hinssen, associé chez Rubey et entrepreneur technologique réputé, prédit un grand avenir aux Art Security Tokens : « Je suis totalement convaincu qu'il ne s'agit pas d'un nouveau concept à la mode, mais du début d'une révolution. Sur le plan technologique, ces jetons de sécurité sont le nec plus ultra de l'environnement blockchain. Mais l'élément social est au moins aussi important. Investir dans les Art Security Tokens a un véritable impact. »

Les Art Security Tokens représentent également une participation dans un produit physique existant, en l’occurrence le Carnaval de Binche, une peinture unique, non copiable et de qualité muséale. En combinant ainsi le meilleur des deux mondes, les Art Security Tokens se profilent comme une vraie révolution pour les investisseurs.

Les personnes intéressées au sein de l'Union européenne peuvent s'impliquer dès le 27 avril via la plateforme Rubey, qui a été spécialement créée pour permettre les investissements en Art Security Tokens. Il est possible d'investir dans un chef-d'œuvre à partir de 150 € seulement.

Carnaval de Binche par Ensor

Peint en 1924

Taille : 76 x 61 cm

Support : Huile sur toile

Signature : dans le coin inférieur gauche « ENSOR »

James Ensor est sans doute l’un des artistes belges les plus célèbres au niveau international. Le peintre est souvent mentionné dans la lignée de Rubens, Bruegel, Van Eyck ou Magritte. Ensor est, en outre, très prisé. De nombreux musées internationaux prestigieux, tels que le Getty à Los Angeles et le MoMa à New York, possèdent un Ensor dans leur collection permanente. Peu de gens savent cependant que le KMSKA possède la plus grande collection Ensor au monde.

La contribution la plus marquante d’Ensor à l’art moderne est son utilisation des masques. Les masques de carnaval apparaissent dans ses dessins et peintures à partir de 1887. L'œuvre Carnaval de Binche contient cette imagerie caractéristique. Elle illustre la rencontre entre des personnages divers : dames élégantes, officiers drolatiques et autres bouffons, personnes masquées et créatures grotesques. Dans un texte de critique d'art datant de 1911, Ensor explique sa prédilection pour l'utilisation des masques de carnaval : « Le masque me dit : fraîcheur de ton, décor somptueux, grands gestes inattendus, expression suraiguë, exquise turbulence. »

Les conservateurs du KMSKA ont sélectionné le tableau Carnaval de Binche sur la base de sa qualité, de son authenticité et de son état.

À propos du KMSKA

Le Musée royal des Beaux-Arts d'Anvers (KMSKA) est le plus grand musée d'art de Flandre. Il est réputé pour abriter des œuvres majeures des primitifs flamands, du baroque anversois et une vaste collection d'œuvres d’art moderne de Rik Wouters, d’Henri de Braekeleer et de René Magritte. Un de ses fleurons constitue la plus vaste collection de James Ensor au monde. Actuellement, les équipes mettent tout en œuvre pour parachever les  travaux de rénovation. Le bâtiment du XIXème siècle fait objet d’une restauration afin de retrouver son lustre d'antan. À ce plaisir s’ajoute désormais de nouveaux espaces. Le KMSKA célébrera sa réouverture en grande pompe le week-end du 24 et 25 septembre avec un festival d'ouverture dans ses espaces intérieures et extérieures. Spectacles éclatants, performances contemporaines et interdisciplinaires, évènements crossover et ateliers ludiques. Le programme est riche et adapté aux jeunes et moins jeunes.

À propos de Rubey

Rubey est une collaboration entre 3 parties ::

  • Untitled Workers Club, une agence de publicité qui compte de nombreux clients dans le monde de l'art et de la finance. Après avoir constaté que nombre de ses clients n'avaient pas les moyens financiers d'acheter des œuvres d'art importantes pour enrichir leur collection, l’agence a eu l'idée de tokeniser les œuvres. Untitled Workers Club se charge des tâches concernant l'art, les musées et la communication.

    Plus d'informations : www.untitledworkersclub.be
  • 2140 Consulting, une équipe de consultants qui aide les organisations de divers secteurs, de l'immobilier à l'art, à mettre en place des offres en security tokens. 2140 Consulting se charge des aspects juridiques et techniques de l'offre en security tokens.

    Plus d'informations : www.2140consulting.com
  • Peter Hinssen est un entrepreneur technologique et un auteur. Il donne des conférences dans le monde entier sur l'impact de la technologie sur la société et sur le monde numérique qu'il appelle la nouvelle normalité. Il est un orateur plébiscité lors de conférences sur les technologies de l’information aux quatre coins du monde.

L'équipe Rubey est soutenue par de nombreux spécialistes : Tokeny (Tokenization Technical Support Services), Loyens & Loeff (assistance juridique au Luxembourg), Hogan Lovells (assistance juridique en Belgique), Finimmo (appui pour les obligations légales Know Your Customer, KYC), JTC Executive Partners (Corporate Administrative Services), TMF Group (Security Agent Services), AlphaFX et Olkypay (Banking services), KMSKA (Art Custodian). 

À propos de Visit Flanders

VISITFLANDERS est l'organisation officielle du gouvernement flamand pour la promotion du tourisme en Flandre. Le développement durable revêt une importance capitale, conformément à la philosophie selon laquelle le tourisme doit être positif pour le visiteur, le résident, l'entrepreneur et l'âme de la destination. Les maîtres flamands sont l'un des fers de lance de la promotion du Visit Flanders : des artistes tels que van Eyck, Bruegel et Rubens, connus dans le monde entier pour leur savoir-faire, leur créativité et leurs innovations techniques. James Ensor constitue l’apothéose moderniste de cette impressionnante galerie d'honneur.

À propos de la blockchain Ethereum/Polygon

Une blockchain est une base de données automatisée et décentralisée qui enregistre de manière totalement fiable les propriétaires d’Art Security Tokens et la quantité de jetons dont ils disposent. Elle garde également trace de chaque échange d’Art Security Tokens. Ces transactions et enregistrements peuvent avoir lieu 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ethereum est l'une des blockchains les plus sûres au monde et se prête à merveille aux « contrats intelligents ». Les règles et les conditions qui déterminent quand un échange d’Art Security Tokens peut avoir lieu sont définies dans un « contrat intelligent », un algorithme informatique qui garantit automatiquement que tous les engagements sont respectés. Aucun Art Security Token ne peut, par exemple, être échangé avec une personne qui n'est pas encore enregistrée et vérifiée en tant qu'utilisateur sur la plateforme Rubey. Il s'agit d'une condition dans le contrat intelligent. La fraude ou le vol de jetons de sécurité sont ainsi impossibles.