Artiste

Aïda Gabriëls

Aïda Gabriëls est metteuse en scène auprès du collectif OESTER. Dans son travail, elle explore les frontières entre diverses disciplines artistiques, classiques ou modernes. Sa passion : créer de projets transdisciplinaires dans lesquels théâtre musical, opéra, danse, performance et arts visuels fusionnent, se transforment et exercent un impact profond sur le public. Ainsi, Gabriëls vise à jeter un pont entre ces différentes disciplines et cultures artistiques, en rapprochant l’art et le public.

  • Fondatrice et directrice du collectif OESTER 
  • Explore le langage transdisciplinaire
  • Coordinateur artistique au Music Theatre NOW

Pas de deux

« Le musée offre un cadre exceptionnel. C'est une opportunité unique pour dialoguer activement avec une discipline statique en ajoutant des formes d’art dynamiques. J’espère ainsi créer un pas de deux entre le musée en tant qu'entité et notre intervention en son sein. »

Perspective

« Un commissaire d'exposition sélectionne les œuvres, que nous, en tant que public, regardons généralement d'une manière archétypale, en fonction de l'interprétation fournie dans le catalogue. Les gens sont terriblement dociles, suivent presque tous le même parcours, restent à peu près le même temps devant les œuvres... Ce qui m'intéresse avant tout, c'est comment on peut jouer avec cela, ou comment manipuler le regard du spectateur ? Pourrions-nous les sensibiliser à une façon plus large des choses, en ajoutant de nouveaux éléments, tels que l'art de la lumière, le mouvement, la musique... ? »

Inspiration

«  La collection du musée est présentée d'une manière tout à fait unique. Il ne s'agit pas d'une présentation linéaire ou chronologique : les œuvres entrent en conversation autour de divers thèmes très humains qui nous sont familiers. Si cet art est intemporel et continue de nous fasciner, même si certaines œuvres sont vieilles de plusieurs siècles, ce n'est pas pour rien. J’espère pouvoir élargir ces thèmes au public. »

Multiplicité

« Le KMSKA est un endroit propice à mes projets, car l'expérience du visiteur est au cœur du parcours. Cette générosité revêt également une grande importance dans mon travail. Il ne s'agit pas d'excès, mais de multiplicité. On veut que les gens soient touchés, ce qui est le cas au KMSKA : la manière dont les œuvres se font écho crée une multiplicité. Ce qui compte, ce ne sont pas les objets en soi, mais l’expérience globale et leur interaction. J'espère que nous parviendrons également à susciter des émotions chez le public, à transmettre quelque chose, afin que les gens se mettent à regarder l'art d'une autre façon. »