peinture
Indiscrets
Henriette Ronner-Knip
À propos de cette œuvre
Détails de l'objet
- TitreIndiscrets
- Date1897
- Supporthuile sur toile
- Dimensions89 × 71 cm
- Numéro d'inventaire1325
- Inscriptionsen haut à gauche : Henriette Ronner : / 97.
En savoir plus sur cette œuvre
Le chat devient à la fin du 19e siècle un animal domestique très prisé par la bonne bourgeoisie. Henriëtte Ronner Knip, peintre animalière néerlandaise vivant à Bruxelles, suit de près cette nouvelle tendance. Les jolis petits tableaux de chats jouant dans un décor raffiné deviennent sa marque de fabrique. Henriëtte a appris la peinture avec son père Josephus Augustus Knip (1777-1847), surtout connu comme paysagiste. Il conseille à sa fille de travailler d’après la nature et Henriëtte se spécialise dans la vie à la ferme. Elle épouse Feico Ronner en 1850 et le couple quitte Amsterdam pour s’établir à Bruxelles, attiré par la riche vie artistique et les excellentes occasions qu’offre la capitale belge pour exposer et vendre. Henriëtte se passionne pour les centaines de chiens dans les rues de Bruxelles et décide de spécialiser dans la peinture de chiens. Elle peint non seulement les chiens tirant des charrettes, mais aussi les petits chiens des élégantes. Vers 1870, l’artiste tourne son attention vers la race féline et choisit résolument le chat comme thème de ses toiles. Elle devient la meilleure peintre de chats de Belgique et des Pays-Bas. Après avoir longuement travaillé au dessin d’après des chats vivants, elle sait parfaitement comment rendre fidèlement les petits félins. Henriëtte les place dans un meuble d’observation spécialement conçu pour elle, une vitrine de style Louis XV, et elle prépare soigneusement ses tableaux. Elle peint d’abord le décor, puis y dispose les chats. Elle peint des centaines de chats, toujours dans des compositions originales, jouant dans de riches intérieurs. Un de ses thèmes de prédilection est la chatte avec ses petits. Indiscrets en est un bel exemple. Sous l’œil attentif de la chatte, les chatons explorent sans gêne les trésors d’une précieuse armoire, font des culbutes dans les tiroirs et jouent avec la porte. Un dernier chaton, fatigué par le jeu, somnole dans l’armoire. Le public de salon adore les tableaux de chats d’Henriëtte. Le KMSKA suit le goût du grand public et en 1898 achète pour sa section d’art moderne le tableau au prix réduit de 4.500 francs.
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