Artiste

Admiral Freebee

Admiral Freebee est le nom d’artiste du compositeur-interprète anversois Tom Van Laere. Sa musique, parfois qualifiée de roots-rock, n’est pas sans rappeler Neil Young. Tom Van Laere est particulièrement fasciné par Ensor. L’Einstein Brain qu’il propose à présent est une interprétation musicale de la collection du KMSKA.

  • Compositeur-interprète anversois
  • Surnom : le ‘Neil Young belge’
  • Chantre du gai désespoir
  • Fasciné par James Ensor

 

Métamorphose obligée

« Une vilaine blessure au bras m’a contraint à abandonner ma guitare. Je me suis alors mis au clavier et à l’électro en tous genres. Les touches d’un clavier offrent plus de possibilités qu’une guitare, et j’ai revu donc et modifié ma manière de travailler. Aujourd’hui, mes morceaux sont plus cinématographiques. Mais pas d’inquiétude : le gai désespoir s’y trouve toujours. Il fait partie de mon ADN. »

Catharsis

« Je lis pour l’instant beaucoup de nouvelles de Chuck Palahniuk, célèbre pour son roman ‘Fight Club’. J’adore faire de la musique en adoptant le point de vue du narrateur. En portant un regard rétrospectif sur ce qui s’est passé. Et d’y injecter le sentiment de catharsis lié au deuil ou à la perte – ce dont un titre a parfois besoin. D’un point de vue musical, ces thèmes se prêtent parfaitement pour des compositions au clavier. »

Havre de paix

« Le KMSKA a toujours été mon havre de paix en plein cœur d’une ville parfois trop tumultueuse. Je me réjouis de pouvoir retourner dans les salles du musée, neuves et rénovées. En tant qu’Artist in Residence, j’ai le sentiment d’être à la fois habitant et ambassadeur de ce temple dédié aux arts implanté dans le quartier Sud. Quel honneur ! »

L’effet de l’art

« Le fait d’être en contact avec des maîtres anciens et modernes me donne de l’énergie, m’inspire. Retourner chaque fois admirer et étudier les œuvres m’ouvre constamment de nouveaux horizons pour ma musique. J’aime beaucoup observer les gens : leur manière de regarder les œuvres d’art et d’en parler. »

Embrasser le mystère

« Regarder l’art amplifie son mystère. Je ne cherche pas de réponses, mais des nouvelles questions. Il est admirable de voir comment la technique et la forme génèrent du contenu. Pour moi, c’est là que réside le mystère de la musique. En tant qu’Artist in Residence, j’espère faire la différence en renforçant le mystère au lieu d’apporter des réponses. »

Le gai désespoir

« C’est Ensor qui m’inspire le plus, peut-être parce qu’il est originaire de Flandre occidentale… Comme moi, du côté de ma mère. Ensor nous montre le masque que nous portons. Nos peurs éveillent le désir, ce qui nous fait oublier notre masque. Ensor est le peintre du gai désespoir, exactement le même que celui que je veux faire résonner dans ma musique. L’absurdité présente en sous-teinte me motive et me porte. »

La rencontre de rêve

« J’opterai pour un double rendez-vous : avec Melanie de Biasio et Elise Mertens. Ce n’est pas du désespoir à la James Ensor. Juste une envie de les inviter à venir faire un petit tour dans "mon" musée ! »