A propos de cette
oeuvre
Détails de l'objet
- Titre:
- Venus frigida
- Date:
- 1614
- Dimensions:
- 143 × 184 × 3,8 cm
- Numéro d'inventaire:
- 709
En savoir plus sur cette œuvre
Un satyre grimaçant, serviteur de Bacchus, tente de réanimer la déesse Vénus à l’aide d’une corne d’abondance remplie d’épis de blé, raisins et autres fruits. L’Amour ailé, assis sur un carquois rempli de flèches, tremble de froid à ses côtés. Vénus est accroupie, de trois quarts de dos au spectateur. La déesse prend ainsi la pose d’une célèbre sculpture romaine de Vénus datant du 1er siècle de notre ère que Rubens a admirée au Palais Farnèse pendant son séjour à Rome (aujourd’hui à Naples, Museo Archeologico Nazionale, n° d’inv. 6297). Ses contemporains lettrés reconnaissent dans cette scène un dicton populaire d’une comédie du dramaturge romain Térence (185-159 av. J-C) : ‘Sine Cerere et Baccho friget Venus’: ‘Sans manger et sans boire, l’amour se refroidit’.
Le panneau fait partie d’un petit groupe de tableaux classicisants que Rubens a datés séparément en 1613 et 1614 : Jupiter et Callisto (Kassel, Gemäldegalerie, n° d’inv. GK86), Suzanne et les vieillards (Stockholm, Nationalmuseum, n° d’inv. 603), La fuite en Égypte (Kassel, Gemäldegalerie, n° d’inv. GK87), La Déploration du Christ (Vienne, KHM, n° d’inv. 515) et Cupide faisant son arc (Munich, Alte Pinakothek, n° d’inv. 1304).
On sait que le tableau original avait un format presque carré grâce à une copie du 17e siècle qui se trouve à West Wycombe Park, Buckinghamshire. La pièce centrale de 121 x 95 cm a été élargie de deux planches jusqu’à une largeur totale de 69 cm. Deux planches supplémentaires de 20 cm ont été ajoutées en haut et à droite. L’étude dendrochronologique situe la date de découpage du bois ajouté en 1640 au plus tôt. L’agrandissement avec le paysage est donc postérieur à la mort de Rubens et a été réalisé par un peintre encore inconnu à ce jour. On sait qu’au 18e siècle, on identifiait à tort le sujet de ce tableau comme ‘Jupiter en satyre surprenant la fille du roi de Thèbes Antiope’.
Le panneau fait partie d’un petit groupe de tableaux classicisants que Rubens a datés séparément en 1613 et 1614 : Jupiter et Callisto (Kassel, Gemäldegalerie, n° d’inv. GK86), Suzanne et les vieillards (Stockholm, Nationalmuseum, n° d’inv. 603), La fuite en Égypte (Kassel, Gemäldegalerie, n° d’inv. GK87), La Déploration du Christ (Vienne, KHM, n° d’inv. 515) et Cupide faisant son arc (Munich, Alte Pinakothek, n° d’inv. 1304).
On sait que le tableau original avait un format presque carré grâce à une copie du 17e siècle qui se trouve à West Wycombe Park, Buckinghamshire. La pièce centrale de 121 x 95 cm a été élargie de deux planches jusqu’à une largeur totale de 69 cm. Deux planches supplémentaires de 20 cm ont été ajoutées en haut et à droite. L’étude dendrochronologique situe la date de découpage du bois ajouté en 1640 au plus tôt. L’agrandissement avec le paysage est donc postérieur à la mort de Rubens et a été réalisé par un peintre encore inconnu à ce jour. On sait qu’au 18e siècle, on identifiait à tort le sujet de ce tableau comme ‘Jupiter en satyre surprenant la fille du roi de Thèbes Antiope’.
Historique des acquisitions
achat: erfgenamen Joseph Allard, 1881
Droits d'auteur et législation
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