Artiste

Dimitri Leue

Dimitri Leue est un homme de télévision et de théâtre, et écrivain flamand. Il est connu pour ses réflexions profondes sur l’art, la littérature, la société, les thèmes psychosociaux, l’environnement... qu’il exprime avec la créativité qui le caractérise.

 

  • Homme de télévision et de théâtre, et écrivain
  • Connu pour ses réflexions profondes sur l’art
  • Homo ludens aimant le langage et les émotions
  • Ne recule pas devant les débats de société

 

L’homme

« Je rêve de raconter des histoires authentiques. En restant au plus proche de moi-même, en explorant mon inconscient, je tente d’être universel. En allant racler sous ma peau, je veux entrer dans la peau de l’autre. Je plonge à l’intérieur de moi pour sortir mon expression. En utilisant l’humour comme lubrifiant, la poésie comme vinaigre, la fantaisie comme maltodextrine et la sincérité comme myorelaxant. »

Le plan

« Par le biais du théâtre, j’espère parvenir à ce que le KMSKA fasse une tournée dans toute la Flandre pour donner envie à un public nouveau de visiter le musée. Je veux transmettre l’amour des Beaux-Arts par un spectacle de théâtre. »

La mise en œuvre

« Un musée, c’est un rêve. Les œuvres se succèdent, les thèmes se répètent. Désirs, chagrin, frustrations, amour, mort... Dans le silence qui entoure les pas feutrés, on entend parler l’artiste. Je veux emmener le public dans un troublant voyage émaillé de beauté, de poésie, d’humour, de peinture et de marbre. Des pensées nocturnes mises en cadres. Une voix de térébenthine qui danse les illusions. Le restaurateur qui restaure son âme en disparaissant dans les chefs-d’œuvre. J’aimerais beaucoup réaliser un grand projet pour porter ce rêve à la scène. Et éventuellement, quelques autres projets plus petits. Mais avant tout, j’ai très envie de travailler avec les autres Artists in Residence. »

Inspiration et mélancolie

« Des artistes qui m’inspirent ? Je n’ai pas vraiment d’idole. Je peux aussi bien apprécier un arbre avec des banderoles qu’un Rubens. Une selle équipée d’un volant me trouble tout autant qu’un Rothko. Au KMSKA ? Alfred Stevens ! Son œuvre exhale une absence, de même que son Sphinx. La mélancolie d’un mieux. Je reconnais cela dans notre génération qui, bien qu’elle possède tout, semble toujours manquer de quelque chose. »

Collaboration

« J’aimerais beaucoup collaborer avec Koen Van Mechelen. Son LABIOMISTA est un monde rêvé où je pourrais ou voudrais habiter. Et si ce n’est pas possible : travailler avec lui. »

Syndrome de Lortcher

« En termes de création, ma plus grande réalisation fut mon roman. Het Lortchersyndroom. J’ai mis tellement de temps et de cœur dans sa rédaction que je ne puis qu’espérer qu’il fera le bonheur d’un maximum de gens. Qu’il les touchera. Les distraira. Les fera réfléchir, sentir, vibrer. »

Leitmotiv

« Tout est changement. Mais entre-temps, ce n’est peut-être plus le cas. »