Artiste

Het Zesde Metaal

Het Zesde Metaal combine des textes poétiques recherchés en patois de Flandre occidentale sur une bande-son originale. Pour son album EP « Meesters », le groupe s’est inspiré de six pièces maîtresses de la collection. En 2019, il s’est produit avec ses nouveaux titres sur le chantier du KMSKA lors de trois concerts qui ont fait salle pleine.

Wannes Cappelle

  • Chanteur de Het Zesde Metaal
  • Originaire de Flandre occidentale
  • Conteur
  • Quater disques d’or

 

Histoires ou vérité

« Je suis motivé par la force des histoires. Une bonne histoire est souvent plus puissante et plus importante que la vérité. Elle peut m’inspirer, m’émouvoir ou me pousser à remettre des choses en question. Et quand en plus, c’est de la poésie en vers, elle devient de la pure magie. Je peux l’écouter et la réécouter à l’infini. Et à titre personnel, j’essaie à chaque fois d’améliorer ma façon de la raconter. Même si j’ai cent fois chanté la même chanson ou raconté la même histoire jusqu’à en tirer des larmes, je chercherai toujours les petits détails permettant de faire les choses autrement ou de les améliorer. »

Patois de Flandre occidentale

« En choisissant de chanter en patois de Flandre occidentale, il y a un risque de repli sur une thématique populaire, provinciale.  Nous tentons d’y être attentifs. Le défi est précisément de faire émerger les grands thèmes dans ce dialecte populaire. En créant une relation avec les œuvres du KMSKA, nous nous jetons le défi de créer de nouvelles œuvres par des approches moins évidentes. »

Six grands Maîtres

« Pour l’album EP Meesters, nous avons sélectionné six œuvres de la collection du KMSKA pour composer un titre en lien avec chacune. Trois chansons traitent des femmes saintes. La Madone de Fouquet, la Sainte Barbe de Nicomédie de Van Eyck, et Marie-Madeleine de Quentin Metsijs. Ce n’était pas un choix conscient. C’est le caractère narratif de chaque œuvre qui nous a inspirés. Par nature, Robin (Aerts, bassiste et co-compositeur de l’album Het Zesde Metaal) et moi sommes plutôt des conteurs. Nous avons réellement plongé dans l’histoire racontée par le tableau. »

Par-delà des limites

« En traduisant en musique les œuvres de la collection du KMSKA, notre intention est de les amener vers un autre public. Nous ne sommes pas tous sensibles aux mêmes modes d’expression. Nous sommes convaincus que, par cet exercice, nous pouvons amener les gens à regarder par-delà les frontières des différentes formes d’art. 

Mon rendez-vous de rêve

« J’aimerais bien avoir un rendez-vous avec ma femme. Mais être Artist in Residence au KMSKA mobilise tellement de temps et d’engagement que ce n’est pas possible. »