• Compagnie de danse et de performance belge
• Fondée en 2007 par Lisbeth Gruwez et Maarten Van Cauwenberghe
• Partenaires artistiques
• Dialogue continu entre le langage corporel et l’auditif
• Plusieurs spectacles de renommée internationale

Se libérer

« Nos mots clés sont intensité, force, précision et vulnérabilité. Tout comme la beauté. Un corps qui danse est un corps en quête de liberté. C’est bien cela que nous voulons retransmettre au KMSKA. Nous sommes impatients de pouvoir amener la danse dans un contexte muséal et urbain et ainsi, penser autrement notre travail, hors des sentiers battus. »

Élargir l'horizon

« C'est un défi de sortir la danse de son contexte théâtral, de son cadre scénique et donc de toucher un nouveau public. Nous allons à la rencontre de nouveaux spectateurs qui ne connaissent peut-être pas la danse, la trouvent inaccessible et peu compréhensible. Nous espérons que les événements et interventions au musée à la fois planifiés et inattendus pourront leur offrir de nouvelles perceptions de la danse et élargir leurs horizons. »

À la recherche de l'inconnu

« Voetvolk est un processus. Nos spectacles ne sont jamais un objectif en soi mais des étapes d’un voyage qui se poursuit en permanence. Chaque spectacle apporte quelque chose de nouveau. Nous ne sommes donc pas adeptes de la répétition. C’est l’inconnu qui est notre source de motivation ou, pour citer le compositeur américain John Cage : We are trying to be unfamiliar with what we’re doing. »

Expérimenter les rituels

« Pour chaque spectacle, nous recherchons un rituel approprié que nous répétons avec toute l'équipe juste avant de monter sur scène. Il s’agît d’un porte-chance et c’est important de le faire avec l’équipe entière. Dans Piano Works Debussy (2020), par exemple, nous imitions l'ouverture d'une fleur de lotus. Dans The Sea Within (2018), nous criions en chœur: « Kill the fuckers ! », une sorte de cri de guerre. Pour AH/HA (2014), nous pratiquions le yoga du rire pour entrer en transe. Et pour It's going to get worse and worse and worse, my friend (2012) nous dansions sur une chanson de Bob Dylan. Trois ans plus tard, cela deviendra la performance Lisbeth Gruwez danse Bob Dylan (2015). Il se pourrait donc que notre prochain spectacle soit en lien avec des fleurs de lotus (rires)."