KMSKA
en Nocturne –
Visite littéraire
autour de Magritte
Catégorie:
Date:
19 février 2026 de 20:00 au 20:30
19 février 2026 de 20:30 au 21:00

L’art comme ligne de vie – Résidents en écriture en dialogue avec René Magritte
« Notre bonheur dépend d’une énigme liée à l’homme ; notre seul devoir est d’essayer de la résoudre. » C’est à peu près avec ces mots que René Magritte a conclu sa conférence Ligne de vie au KMSKA en 1938, dans laquelle il expliquait comment il cherchait un langage visuel capable de répondre au monde absurde dans lequel il vivait, un « monde plein de désordre et de contradictions ». Il a développé le langage magique si caractéristique de ses toiles, rempli d’images non conformistes et de combinaisons déconcertantes.
La génération actuelle d’artistes émergents tente également d’offrir, par de nouvelles créations, des alternatives à notre société. Nous avons invité d’anciens participants de la résidence d’écriture de deBuren à Paris à se confronter à l’approche exploratoire et aux œuvres de Magritte. Les certitudes sont ennuyeuses, et le thème annuel de deBuren est « Qui (ne) sait, peut le dire ». Ces nouveaux textes sont à découvrir lors d’une édition festive de KMSKA LAAT, lorsque le musée ouvre ses portes en soirée.
Biographies
Mahat Arab (1996) est un artiste de spoken word et un organisateur de programmes autour du livre. Une grande partie de son travail aborde l’identité, le désarroi, ainsi que l’humour que l’on peut trouver dans l’inconfort. Ses textes ont été publiés dans De Revisor et Het Parool. Il a participé à une résidence d’écriture à Paris avec deBuren et s’est produit à la Nuit de la Poésie, à Poetry International, au Brainwash Festival, à Lowlands, Down The Rabbit Hole, Zwarte Cross et dans de nombreuses salles aux Pays-Bas et en Belgique.
Oumaima Belkhdar (2000) est une artiste de spoken word et autrice qui crée un travail expérimental et transgressant les genres. Son œuvre absurdiste explore souvent des réalités alternatives et se concentre sur les zones grises entre les positions sociales et l’identité. Les thèmes récurrents incluent le voyage dans le temps, la santé mentale, le (post)colonialisme et la culture internet. Ancienne résidente de deBuren, elle s’est produite sur de nombreuses scènes et a publié notamment dans De Revisor. Elle est actuellement résidente au Théâtre National de Grèce, où elle écrit sa première pièce en collaboration avec Theater Bellevue et Dawn Collective, tout en travaillant à son premier roman.
Sarah de Koning (1992) est poète. Elle vit et travaille à Gand. En 2022, elle a été sélectionnée pour la résidence à Paris de deBuren. Ses textes ont été publiés dans Het Liegend Konijn, nY, De Revisor et DIG. À l’automne 2025, son premier recueil Tekstielen est paru aux éditions Querido. En plus de son travail d’écriture, elle travaille à la librairie gantoise Paard van Troje.
Marlena Tokarska (2004) vit et étudie à Anvers. Dans ses poèmes, elle explore les limites du langage, les rapports de pouvoir et l’aliénation. En 2025, elle faisait partie des 18 résidents d’écriture de deBuren. Son travail a été publié dans Het Liegend Konijn et Backpage Magazine.
David Weel (1998) est écrivain, créateur de podcasts et journaliste. Il a été sélectionné pour le Das Mag Summer Camp et a été résident d’écriture à Paris avec deBuren en 2023. Ses textes ont été publiés dans De Gids, DW B et à Crossing Border. Pour les chaînes néerlandaises VPRO et NTR, il réalise des récits audio. Son documentaire sonore Als ik morgen doodga (« Si je meurs demain ») a été nommé en octobre 2025 pour les principaux prix flamands du podcast dans la catégorie des podcasts narratifs.
Pratique
- Cette activité fait partie de KMSKA en Nocturne
- Cette activité se déroule en néerlandais.
- Quand ?
Jeudi 19 février à 19h30, 20h00 et 20h30 - Où ?
Dans l’exposition. Début dans la SALLE 1.0 - Pour qui ?
Pour toute personne possédant un billet pour le jeudi soir, tant que la capacité le permet. - Prix
Gratuit avec un billet du musée. Réservation non nécessaire. Complet est complet.



